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sousleschemins
24 avril 2016

Diaporama De La Bourgogne

 

La Bourgogne

La Bourgogne est une province historique et une région culturelle et historique située au centre-est de la France et constituée de quatre départements : l'Yonne, la Côte-d'Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire.

La région doit son nom aux Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle région de Bourgogne. Les 10 plus grandes villes de la région sont Dijon (la capitale des Ducs de Bourgogne et le chef-lieu de la région), suivie de Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.

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24 avril 2016

Petit Village de Bourgogne

 

Cheilly- Les-Maranges

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Les montagnes entourant la vallée des Maranges, le Mont Rome (Romulus), le Mont Rême (Rémus),  sont un souvenir de la présence romaine dans notre vallée. Une voie romaine, ancien chemin gaulois passait non loin de l'église et continuait vers le lavoir Saint Pierre en direction de Nolay par la Groseillère.Les origines de Cheilly remontent au IX ère siècle, le village était constitué par une église entourée de quelques maisons.Plus tard, le Château de la Motte de Chailly, datant du XIII ère siècle, situé en limite de Saint Gilles, Chamilly et de Cheilly protégeait les habitants.Dés le X dème siècle, Chailly et Messey étaient déjà regroupés comme l’atteste des manuscrits conservés aux archives de Dijon.Les familles Rollin et Choiseul ont marqués notre commune au XIII ère siècle.Sampigny, Dezize et Cheilly ont été autorisés de rajouter ‘les Maranges’ en 1897.Dans les registres municipaux, nous avons pu retrouver les noms des maires et des maitres d’école de notre commune, ainsi que l’évolution de la population de Cheilly au cours des siècles.Les évènements qui ont marqués la vie quotidienne de Cheilly, sont les épidémies de sècheresses, le phylloxéra, les guerres de 14 -18 et 39 - 45 comme en témoigne notre monument aux morts, et plus récemment la Saint Vincent Tournante de 1997 qui a mobilisé l’ensemble des habitants des Maranges.

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23 avril 2016

Un Village en Cote D’or Bouchey

 

Bouchey

 

14 Km de Pouilly en Auxois
Habitants : les bohësiens

Dominant d'une centaine de mètres la rivière, les berges du canal de Bourgogne , le village de Bouhey, accroché sur son rocher abrupt, apparait comme la fière sentinelle à qui serait confiée la garde de la vallée.

Patrimoine religieux :
Eglise du XIXe siècle construite en 1822, dédiée à Saint Claude.

Patrimoine rural :
Le lavoir a été construit sur l'emplacement d'une ancienne fontaine. Autrefois se tenaient à Bouhey des foires et des marchés et, à cet effet, des halles furent construites. Il existait une carrière de très belles pierres blanches et tendres.

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Blason

23 avril 2016

Moulin De Cote d”’or

 

Moulin

 

Sous l’Ancien Régime, le moulin relevait du droit banal : les villageois devaient utiliser contre redevance cet équipement dont la propriété était un privilège des nobles et du clergé. Les moulins étaient généralement loués à fermage à des exploitants (les meuniers). A la veille de la Révolution, beaucoup appartiennent à la bourgeoisie. Les moulins à vent étaient assez rares en Côte-d’Or, l’irrégularité des vents rendant leur utilisation délicate. Il n’en subsiste que quelques uns, dont certains communaux. Leurs silhouettes se détachent au sommet d’une colline, en général à l’écart des villages. Ce sont des moulins-tours dont seul le toit pivote, contrairement aux moulins-pivots dont tout le bâtiment tourne sur sa base. Un long mât oblique partant du toit permettait au meunier de faire tourner la structure pour orienter les ailes face au vent. Une fois positionné, ce mat était calé grâce à de grandes pierres profondément enfoncées dans le sol et dont seules dépassent les extrémités de la taille de gros pavés formant un large cercle autour du moulin. Le plus souvent à eau, parfois à manège (actionné par un animal ou par un homme), les moulins servaient aussi bien à la fabrication de la farine, de l’huile ou de la moutarde que du papier, du tan (les moulins-battoirs) ou du feutre (les foulons), et nombreuses étaient les scieries ou les forges utilisant l’énergie hydraulique. L’exploitation des moulins à eau était source de nombreux litiges liés à l’utilisation des ressources en eau ou aux pollutions engendrées. Ces constructions de taille importante sont souvent transformées en habitation privée et beaucoup ont perdu leur roue à aubes (pales plates) ou à augets, sorte de godets dans lequel tombait l’eau d’une chute.

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23 avril 2016

Chaudenay-Le-Château

Chaudenay-Le-Château

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Le château a été construit au milieu du XIIe siècle pour Jean de Chaudenay dont la famille s'éteignit au début du XIVe siècle. Il passa ensuite, par voie de successions ou de mariages, à des cadets ou à des filles de familles puissantes telles que les Vienne, les Mello, les Saulx, les Damas, les La Plu-Bouligneux pour, finalement échoir au deuxième maréchal de Médavy qui dut le vendre en 1721. En 1755, il fut acquis par Jacques-Antoine Adelon dont les ancêtres avaient fait fortune comme fermiers de la seigneurie. De lointains descendants le vendirent, en 1952, à M. Robert Thayer. Celui-ci en a entrepris la restauration.

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23 avril 2016

Verdun-Sur-Doubs

 

Verdun-Sur-Doubs

 

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                     Ile du château

Au XIXe siècles, l'île se composait d'un jardin autour de sa villa et d'un parc agricole. Le jardin comprenait un verger, un jardin à la française et un Anglos-chinois (matérialisé par un kiosque).

Au nord de l'Ile, le parc agricole regroupait une prairie, des plantations arborées et un étang. L'île était exploitée. L'île est riche de plusieurs espèces protégées comme la fritillaire ou l'euphorbe des marais. Au fil du temps, la végétation a profondément évolué, avec la création d'une peupleraie, récemment exploitée dans le cadre du projet de restauration de l'île engagé dès 2005.

L'accès à l'île est facilité par une passerelle. Le visiteur pourra ainsi découvrir un espace valorisé ainsi que les magnifiques arbres du parc. La partie nord de l'île occupée par la forêt alluviale caractéristique du Val de Saône, abrite différents milieux et espèces liés à la présence de l'eau et des inondations fréquentes, aux mares, aux dépressions humides ainsi qu'à la nature sableuse des sols et des berges favorisée par les dépôts alluvionnaires des deux rivières Saône et Doubs

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L'île se divise en différentes parties:

La Clairière:

La clairière de l'île du Château, un ancien jardin... Située à l'entrée de l'île, elle est un espace privilégié et aménagé pour l'accueil du public. Les arbres d'ornement ainsi que les essences locales, issus du passé de l'île, ont été préservé. A observer et à écouter: le geai des chênes, le grimpereau des bois ou les mésanges.

Prairie naturelle inondable:

Remis en état suite au déboisement de la peupleraie, cet espace de prairie représente une grande diversité botanique. Considérée comme un habitat privilégié, l'île recèle une faune variée composée de différents espèces d'oiseau (corbeaux freux, mésanges...), de petits mammifères, de batraciens et multiples autres insectes, libellules et papillons..

Ripisylve des bords de Saône:

Zone d'interface entre les milieux terrestres et aquatiques, la végétation rivulaire installée sur les berges sableuses à pente douce, joue un rôle très important au sein des écosystèmes. Elle protège également les berges contre l'érosion.

L'érable negundo:

Originaire d'Amérique du Nord et utilisé comme orbre ornemental, il se développe dans les forêts rivulaires et le long de nos rivières de manière envahissante. Comme le robinier faux acacia, la renouée du Japon, le buddleja ou encore le sumac (Vinaigrier), l'érable negundo est une espèce qui constitue une menace pour la biodiversité. 

Zone de forêt alluviale:

Cette forêt alluviale typique du Val de Saône est constituée de nombreuses espèces d'arbres tels que: chênes pédonculés, frênes, ormes et aulnes. Ces boisements abritent également une faune abondante avec de nombreux oiseaux et insectes à observer. Cette zone restera un espace préservé de toute intervention humaine.

Une dépression humide:

Cette zone se développe depuis la anse nord de l'île et représente un lieu de nourriture privilégié pour divers échassiers et limicoles nichant ou de passage avec la présence d'anatidés (canards) et d'échassiers (aigrette). A noter une diversité en coléoptères carabidé très forte. La zone humide, présentant une importante diversité écologique, est en péril par la fermeture du milieu.

La mare:

Ce petit écosystème est un lieu de reproduction et de vie pour divers amphibiens. Il est le seul point d'eau stagnant et permanent de l'île caractérisé par le développement de lentilles d'eau. Il participe à la diversité des habitats. A noter la présence de Spirodela polyrhiza.

Informations:

Visite:  l'île est ouverte au public toute l'année sauf en période d'inondation.

Sécurité: ne pas se rendre sur l'île en période de crues, ne pas s'approcher des berges, ni d'aller au delà des barrières en bois et des chemins.L'île est interdite aux enfants non accompagnés.

23 avril 2016

Château de Coraboeuf

 

Château de Coraboeuf

 

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Précédés au nord d'un fossé, à demi-comblé, les bâtiments du château occupent les côtés nord et est d'une plate-forme que limite à l'ouest un mur d'enceinte, vestige d'anciens remparts. Les assauts des écorcheurs, la démolition ordonnée par Louis XI en 1478, l'incendie de janvier 1576 allumé par l'armée huguenote de Casimir Duc des Deux Ponts ont laissé debout la partie la plus importante de l'antique forteresse. L'entrée principale s'ouvre dans une cour carrée, composée d'une porte charretière et d'une porte piétonne que surmontent les trois ouvertures destinées au pont-levis. Cette tour d'entrée, comme le mur d'enceinte et les trois tours flanquant à l'ouest, à l'est et au sud ce quadrilatère, parait avoir été bâtie au XIVe s. A gauche de la cour, une construction de 1860 formulée dans le style du XVe s. Les deux étages sont ajourés de fenêtres à croisées et de grands Louvres bien profilés. L'extrémité du bâtiment est appuyée contre un antique donjon, l'un des plus curieux spécimens de l'architecture féodale des environs de Beaune. Il consiste en une grosse tour carrée (10 m) dont le rez-de-chaussée forme une vaste salle voutée qui abrite une exposition sur l'histoire du château. A l'étage supérieur, quatre tourelles posées en encorbellement. La ferme structure du donjon, la dimension de ses matériaux et l'épaisseur de ses murailles en font le type le plus parfait de ce que l'on appelait, au Moyen Âge, une maison forte.Le corps du bâtiment appliqué au donjon du côté méridional, date des XVe et XVIe s. mais remanié au XVIIIe faisait partie de la construction primitive. A l'est de cet ensemble subsiste une ancienne pièce d'eau rectangulaire, un petit pavillon à un rez-de-chaussée et un demi-étage à baies dont les encadrements sont à crossettes.

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23 avril 2016

Semur-en-Auxois

 

Semur-en-Auxois

 

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Semur-en-Auxois, capitale historique de l'Auxois en Bourgogne est une ville de près 4500 habitants qui possède tous les charmes d'une cité médiévale avec ses tours et ses remparts, son fameux donjon, sa collégiale du 13ème siècle d'un style purement gothique. Dans cette rubrique se trouvent toutes les informations pour que vous fassiez connaissance avec la ville et ses alentours.

Bâtie sur un rocher de granit rose et lovée dans un méandre de la rivière Armançon, elle dresse encore ses tours.
Lieu d'habitation séculaire, la légende raconte que Semur fut bâtie par Hercule lors de son retour d'Espagne. C'est en 606, dans la charte de fondation de l'Abbaye de Flavigny que l'on trouve la première trace écrite de Semur, nommée alors "sene muros" : vieilles murailles soulignant ainsi le caractère défensif et ancestral du site.

 

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Toit bourguignon typique. Cette magnifique Tour Renaissance avec ses tuiles vernissées a servi d'habitation aux Gouverneurs de Semur.

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Vous voilà à présent face à la Collégiale bâtie en 1225, joyau du gothique flamboyant bourguignon.
Levez la tête ! Un monde sculpté vous observe : beaux visages, démons, animaux fantastiques. Osez franchir le portail car ce sont vitraux, mobiliers, sculptures fascinantes des chapelles ou du triforium qui se dévoilent.

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Le Pont Joly et la Tour de l'Orle d'Or

Une fois la porte Sauvigny franchie, l'ancien pont-levis, c'est toute l'épopée d'une ville qui s'offre à votre regard. Dans la rue Buffon, où il fait bon flâner, contemplez la diversité des façades renaissances, classiques et les maisons à pan de bois autour de la place Notre Dame

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Continuez pour découvrir la Promenade des Remparts aménagée au XVIIIème, là un panorama de la cité s'offre à votre regard.
La vue pittoresque du Pont Pinard sur les quatre tours du donjon n'a guère changé.
Dès lors quittez le bourg et laisser vous guider sur les berges de l'Armançon. Tendez l'oreille et imaginez qu'au temps jadis, tisserands, bouchers, maraichers, viticulteurs vivaient ici

Reprenez ensuite les escaliers du Fourneau et maintenant que vous avez fait connaissance avec la cité, rendez visite au fonds ancien de la bibliothèque.
Il recèle de nombreux manuscrits, incunables et livres rares. Autant de témoignages du temps qui passe.
Avant de quitter l'ancien couvent des Jacobines, n'hésitez pas à déambuler dans la galerie du musée et laissez- vous séduire par la diversité des collections et des œuvres : fossiles, minéraux, oiseaux, ex-voto, peintures et sculptures. Sans oublier un regard attentif aux toiles de Corot.

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22 avril 2016

Château De Briancion

 

Château De Brancion

Brancion, un village d'histoire

Brancion (Xe, XIIe, XIVe) est la plus importante place forte de la Bourgogne du sud. Célèbre par son emplacement stratégique et son histoire. Jocerand de Brancion, compagnon de Saint Louis, tué aux croisades à la bataille de la Mansourah.
Châtellenie Ducale (fin du XIIIe) puis Royale, elle est restée un exemple vivant de l'architecture militaire du Moyen Age.
Ce village Bourguignon où le temps semble s'être arrêté vous séduira par son charme et son calme. Vous pourrez y faire une halte touristique ou bien même y passer quelques jours dans une charmante auberge, simple
et agréable.Découvrez l'histoire de Brancion à travers les siècles...

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La Châtellerie ducale.

 

Les biens de la Maison de Brancion étant après 1259 propriété des ducs de Bourgogne, la seigneurie de Brancion devint châtellenie ducale. Elle comprenait les villages de Brancion, La Chapelle-sous-Brancion, Collonges, Nogent, Martailly, Balleure, Charcubles, Chaux et Corcelles, Cussy, Dulphey, Fragnes, Royer, Mancey, Chissey, Vers, Culey, Prayes. A la tête de la châtellenie fut placé un capitaine-châtelain qui représentait le duc de Bourgogne, assisté d'un "Clerc juré de la Cour de Brancion" et d'un maitre forestier, chargé de l'exploitation des bois et des étangs. Le louvetier Huguenin Plumeron, en 1376, lui présenta "les pies de devant de six loups et de sept louves qu'il avait pris".
Deux "levuriers" avec six chiens prirent dans les étangs douze loutres à la Toussaint de 1365. Les capitaines-châtelains qui se succédèrent entretinrent les bâtiments et les défenses du château qui était vers 1380 "une forteresse fort et tenable"

 

La prévôté de Brancion

 

Dès l'origine de la féodalité, les seigneurs exercèrent eux-mêmes la justice, mais lorsque des formes plus légales succédèrent au duel judiciaire et aux épreuves de il eau et du feu, ils instituèrent des officiers connaissant les lois, qui sous le titre de prévôts, rendirent la justice en leur nom. Le prévôt de Brancion résidait à Balleure dans la maison appelée Maison de la Prévôté. Des terres, des prés, des vignes en dépendaient et formaient le fief de la Prévôté. On a retenu les noms de plusieurs prévôts de Brancion : à partir de 1259, Denizot. Au XVI siècle, jean de Digoine ; au XVIe, Edme de Jordanne ; au XVIIIe, Georges de Bauffremont puis Hugues de Saint-julien de Balleure; au XVIIII, François-Emmanuel de Naturel.

La guerre des Armagnacs et des Bourguignons

 

Dans les premières années du XV siècle, et pendant plus de 25 ans, les guerres des Bourguignons et des Armagnacs allaient apporter la ruine et la désolation en Bourgogne. Brancion reçut une garnison permanente à partir de 1409. La forteresse défendue par le bâtard de Chantemerle fut gravement menacée en 1423, mais Chantemerle déjoua les desseins des Armagnacs. Nouvelles menaces en 1431, puis le traité d'Arras en 1435 mit fin à la guerre. Malgré la paix signée, le calme n'était pas revenu : les mercenaires enrôlés pendant la guerre se réunirent par bandes et, sous le nom d'Ecorcheurs, pillèrent la Bourgogne en 1443, le bâtard de Chantemerle prévient l'administration ducale à Dijon que " par plusieurs années jà passées infertiles et dangereuses ", certains villages de la châtellenie entre autre Charcubles, avaient été abandonnés. Enfin, l'Ecorcherie se termina l'année suivante et la prospérité revint peu à peu. En 1476, le Duc de Bourgogne Charles le Téméraire mourait devant Nancy. Louis XI réunissait le duché de Bourgogne à la couronne de France, et de ce fait, la châtellenie ducale de Brancion devenait châtellerie royale.

 

couronne de France, et de ce fait, la châtellenie ducale

de Brancion devenait châtellerie royale.

 

La Châtellerie royale

 

Louis XI et Charles VIII la donnèrent à vie à des seigneurs de leur choix successivement, puis à des fermiers, et à partir de 1548 à des seigneurs engagistes : l'engagement était une convention par laquelle le roi abandonnait la jouissance d'un de ses domaines pour tenir lieu de l'intérêt de l'argent qu'on lui prêtait jusqu'à ce qu'il e premier contrat d'engagement fut souscrit par Branges, Lessard et Saint-Trivier, et par sa femme Françoise de Polignac. La châtellenie de Brancion resta dans la famille de Lugny et de la Baume-Montrevel jusqu'en 1759. Le seigneur engagiste fut ensuite René Molineau, avocat au Parlement de Dijon, auquel succédèrent Antoine Prost de Royer et le neveu de celui-ci, M. de Narboud. La Révolution de 1789 fit du château un bien national.

 

Les guerres de religion.

 

Au début de mai 1562, au cours des guerres de religion, les Huguenots avaient pillé les églises de Chalon, Mâcon et Tournus. Le clergé de Tournus s'était même réfugié à Brancion. Mais il y eut dans la région peu d'évènements marquants avant 1585. A ce moment, Brancion resta en état d alerte car des opérations militaires fort compliquées eurent lieu autour du château de Cruzilles. C est alors que le 17 juin 1594, le colonel Alphonse d'Ornano, au nom du roi "voulut mettre ordre à Brancion" tenu par les Ligueurs. Ses soldats s'emparèrent du bourg le 21 juin "par le moyen de pétards et escalades" et mirent le siège devant le château, mais ils ne purent s'en rendre maitres. Cependant, le 7 octobre 1594, un des lieutenants du colonel d'Ornano, le capitaine La Folie, s'en empara par surprise.

L'Edit de Nantes mit fin aux guerres de religion. Pendant ces années de troubles, les épidémies, la famine et divers fléaux avaient ravagé la région de Brancion. En 1573 "les trémis furent très endommagés par les chenilles que l'on excommunia du côté de Brancion".

L'année suivante, la peste décima les populations Philibert Giraud, notaire à Brancion, alla résider quelque temps à Martailly "pour raison de dangier de peste qui résignait lors au bourg de Brancion".

 

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22 avril 2016

Baume Les Messieurs

 

Baume Les Messieurs

 

Histoire

 

Un premier monastère aurait été fondé au VIème siècle par Saint-

Colomban ou

Saint-Lothain sans que les historiens en soient certains. Les premiers

documents qui

en font état datent du IXème siècle et relatent l'attribution d'une cella

(petit sanctuaire) à

l'abbé Bernon de l'abbaye de Gigny par le roi de Provence Louis

III l'Aveugle

. Consacré à Saint-Pierre, le monastère auquel s'ajoute une église bâtie

au XIème siècle

devient l'un des établissement religieux les plus important de

Franche-Comté

avant que ne s'amorce son déclin à partir son rattachement à l'ordre

clunisien en 1147.

 

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Architecture

 

L'abbaye et son église ont subit de multiples modifications et

reconstructions au

 cours des siècles en partie dument à de nombreux incendies qui y ont

eu lieu,

notamment en 1336, 1520 et 1560.

Les parois latérales de l'église ont été démolies et remplacées par des

constructions

gothiques au XIIème et XIIIème siècle tandis que son plafond

c'est vu couvert d'ogives

au XIVème siècle. La façade quand à elle, fut retouchée au XVème

siècle et percée d'un

grand portail sculpté à l'initiative de L’abbé Henri de Salins. L’abbé

Guillaume II de

Poupet fit construire une flèche octogonale sur la tour sud au XVIème

siècle.

La vente des biens de l'abbaye comme biens nationaux en 1793 puis la

destruction du

cloitre en 1806 signent la fin de ses mutations.

L'église se vit inscrire aux monuments historiques en 1849 grâce à

l'intervention de

Prosper Mérimée alors inspecteur général des Monuments historiques.

De nos jours l'église et de nombreux bâtiments abbatiaux restent

parfaitement

 

 

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